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Prévention du présentéisme

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Du corps à la tête

Au début du XXème siècle le 93 % des personnes gagnaient leur vie en se servant avant tout de leur corps. En ce début de XXIème siècle le 75 % d’entre elles arrivent à ce résultat en sollicitant presque uniquement leur tête (1).

Devant de tels chiffres on ne sera pas surpris de découvrir que de plus en plus de directions d’entreprises s’intéressent aujourd’hui bien davantage au présentéisme (absence de la tête au travail) qu’à l’absentéisme (absence du corps) qui constituent les deux composantes de l’absence globale au travail.

Le présentéisme un problème pour l’entreprise
En se référant à l’approche dichotomique traditionnelle Entreprise / Salarié, on pourrait considérer que le présentéisme est un problème uniquement pour l’entreprise. En effet, qui paie pour le salarié physiquement présent au travail mais mentalement absent ?

C’est évidemment l’entreprise qui assure sa rémunération et cela représente une somme considérable. En effet, sachant que le présentéisme représente un multiple de quatre de l’absentéisme (2), on peut estimer pour l’année 2005 que le présentéisme en Suisse à coûté environ 50 milliards de francs de la masse salariale) aux entreprises !

Le présentéisme un problème pour le salarié aussi
Une personne qui cultive (intentionnellement ou non) le présentéisme au travail est aussi perdante que son entreprise qui ne réussit pas à corriger cette situation. De plus, ce problème est particulièrement sournois car les conséquences les plus graves ne sont jamais immédiates.

Nous savons tous que si une personne cesse d’utiliser ses jambes pour marcher, elle va (peut-être) se reposer mais (de façon certaine) désapprendre à marcher. Si une personne au travail cesse de s’investir mentalement dans ce qu’elle est sensée faire et pour lequel elle est rémunérée, elle va perdre la compétence à pouvoir le faire. Si c’est le repos qu’elle visait, c’est l’obsolescence qui la guette. Les salariés peuvent-ils se permettre un tel luxe ? Ont-ils suffisamment de compétences pour pouvoir les gaspiller impunément ?

Poser la question, c’est y répondre. Dans cette économie mondialisée du savoir et de la connaissance dans laquelle nous sommes entrés depuis quelques années et probablement pour longtemps, notre tête est essentielle (et même capitale à notre survie et notre développement. Les protections formelles (juridiques, syndicales, etc.) ou informelles (amitié, sympathie, etc.) dont disposent les salariés ne peuvent plus leur garantir une survie à long terme s’ils ne restent pas compétitifs sur le marché du travail. Le célèbre chansonnier québécois, Félix Leclerc, n’avait-il pas raison lorsqu’il chantait« La meilleure façon de tuer un homme, c’est de le payer à ne rien faire ».

Combattre le présentéisme grâce au management de la santé émotionnelle
Pendant longtemps on ne s’est pas attaqué au présentéisme, car on ne savait pas comment l’identifier de manière objective. En effet, comment peut-on reconnaître une personne qui est présente physiquement au travail mais absente mentalement sans tomber dans la subjectivité.

Avec le management de la relation émotions - activités, c’est aujourd’hui possible.

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